L'oubli
L'oiseau d'or
Réveille la folie qui me dévore
Le doute et le dégoût disparaissent
Lorsque le déni me caresse
Le monde m'a persuadé d'une réalité faussé
Mon âme respire une liberté rêver
Asséchés les pleurs amers
Derrière un sourire de fer
Rire de tout, rire de rien
Comme les fleurs s'épanouissent
Et se fanent
Du mouvement lent et lisse
De l'oubli
L'importance est éphémère
Et le coeur se tait
Plus de paradis, plus d'enfert
Et la peur s'y plaît
Le sens n'éxiste plus
Et les réponses resteront perdues
Le monde tourne sous le vent
De l'oubli qui s'étend avec le temps
Les responsabilités et souvenirs s'enfuient
Car l'esprit lâche coule dans l'oubli.