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Les pensées ne sont que des poissons dans un bocal.

Les pensées ne sont que des poissons dans un bocal.
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19 novembre 2011

L'oubli est la seule justice des victimes

Ceci est une nouvelle en trois parties :

première partie : L'illusion est pleine de vie, c'est pour cela que la vie est belle.

A ma soeur de coeur


Quelques particules volètent dans unrayon de lumière, j'avance doucement ma main et tente de les saisir, vainement. Il y a dans cette expérience quelque chose d'un peu désespérant, comme une feuille de mille couleur qui tombe. Quelque chose d'un peu décevant, d'un peu énervant aussi.

Trop d'erreurs incomprisent, trop de déceptions, trop d'insultent, trop de blessures. Je tente de me reconstruire dans cette silencieuse et oppressante lumière. Mais petit a petit je lâche prise, je coule malgré tous mes efforts. Et tous mes rêves s'envolent car l'amour s'évapore.

Je revie nuit après nuit le cauchemar d'une enfance volée et chaque jour me rappelle que je ne retrouverais jamais ce qui a été perdu.

 

     L'encre coule le long de ma joue.

La plume rencontre l'amour, la mort, la vie, l'enfance, l'encre noire s'envole et retombe en jolies symboles, la plume crisse sur la feuille blanche qui se remplit de lettres d'amour, de mots d'enfant, de phrases noires, de mes pensées.

C'est le chant de l'écrivain qui écrit au crépuscule du jour l'aube d'une vie.


           Bip-Bip-Bip-Bip-Bip-Bip

Le réveil sonne, je me retourne et tend un bras aveugle dans l'obscurité.

Clic

La lumière innonde quatre murs, une armoire, des livres, des affiches, un bureau, un lit, ma chambre.

Je désactive l'affreuse sonnerie du temps qui repart. Et je m'arrête un instant. Mes yeux sont gonflés, rouges, et mes cheveux sont ébouriffés. Je me lève péniblement et me dirige vers la porte. Il fait froid, la peur s'éveille. Je suis dans la douche et j'aime le contact de l'eau chaude sur ma peau. J'aime les gouttes qui s'échappent et l'odeur du shampoing que j'applique à mains nues sur ce qui ne m'appartient plus, sur ce qui m'emprisonne, sur mon corps.

Je descends les escaliers tel un automate et m'assois devant ce bol où mon prénom est écrit: Blanche. Au cas où j'oublierais mon identité, ce qui est paradoxal quand on sait que je n'ai jamais su qui je suis. Je sais seulement que je suis seule, seule et malheureuse dans la recherche d'une joie perdue et d'un bonheur illusoire, comme un ours en peluche abandonné par le temps.

Je mange, sans savoir ce que j'enfile machinalement entre mes dents à la petite cuillère. Je mange par nécessité. Je répète le même geste jusqu'à ce que le bol soit vide. Puis je me lève, je me brosse les dents en me demandant pourquoi je vis ; puis j'attrape mon sac et me lance dans une nouvelle journée en me demandant ce que je vais y apprendre.

Je suis naïve.

 

        Il y a des jours où ça va et des jours où ça ne va pas.

Des jours qui passent et des jours qu'ont aimerait oublier. Il y a des jours où on a les nerfs qui lachent, où on se met a rire, à pleurer. Des jours où on ne peut plus rien contrôler.

Je suis impuissante et mon corps est étranger. Je me regarde tomber, je supplie la vie, je supplie la mort, j'appelle à l'aide, et je tombe.

On me met des claques pour me réveiller, pour me secouer, lorrsque j'ai seulement besoin d'un thé, d'un calin et d'une bonne nuit de sommeil. Besoin de calme, de rêver, d'une trêve ; besoi, d'oublier quelques secondes dans les bras, quelques heures dans la nuit.

Il y a des jours où ça va et des jours où ça ne va pas. Des jours où lacher prise serait beaucoup plus facile. Noyée de souffrance et d'ignorance. Vouloir n'a plus de poids devant pouvoir et je ne m'en sort pas. Trop d'envies, trop de peurs, trop d'émotions. Je suis fatiguée.

Fatiguée des cauchemars, fatiguée des fantômes, fatiguée de moi, fatiguée des questions, fatiguée d'un rien, fatiguée de tout. Je suis fatiguée de penser à Lui, fatiguée de penser à eux, fatiguée de me battre, fatiguée d'y croire, fatiguée de vivre.

Il y a des jours où ça va et des jours où ça ne va pas. Des jours où tout se répète, où ça tourne, où ca bout. J'aimerai tellement qu'on me dise que c'est fini maintenant, que le grand méchant loup est mort.

Toujours les mêmes érreurs, toujours les mêmes peurs, toujours les mêmes souvenirs.

J'ai peur des hommes qui me regardent, qui me suivent, qui m'approchent. Pourquoi ai-je peur ? parce qu'un homme à commis l'irréparable en me volant mon être. Mais je n'ai pas le choix, j'avance, je tombe, je me relève et j'avance, et je retombe et je me relève, encore et encore. Le diable marque le temps et le tambour vibre, j'avance, je tombe, je me relève, encore et encore, jusqu'au jour où je ne me relèverai pas.

Il y a des jours où ça va et des jours où ça ne va pas. Des jours où, tout m'échappe, des jours où je suis prisonnière. Je suis égoiste, je le sais, j'ai honte, je ne devrais pas me plaindre. C'est vrai, il y a pire, mais j'aimerai croire, pour une fois, qu'il y a mieux.

 

         C'est comme cela, quand on est citoyen européen de quinze ans, on va au lycée, on étudie, on écrit comme des automates les cours, on se perd entre les salles, entre les gens, on devient quelqu'un en se perdant parmi les inconnus.

Comme je suis citoyenne européenne et que j'ai quinze ans, je n'échappe pas a la règle. Chaque soir j'apprendss mes leçons et chaque matin me conduit vers la "connaissance".

J'aime la littérature, en ce moment nous étudions le romantisme ; et je deviens romantique, j'aime me promener dans les lignes de Chateaubriand ou de Victor Hugo. Je suis perdue de voir que mes camarades ne comprennent pas le personnage. C'est pourtant simple et clair pour moi ; Il erre, il est perdu et ne comprend pas le monde qui l'entoure. Moi aussi je suis perdue, j'erre entre les couloirs et les fausses amitiés, j'erre entre le réel et l'iréel. Mais qui suis-je ?  Suis-je vraiment la seule a comprendre, à pouvoir m'identifier au personnage ? Je me suis trompé e de siècle , d'âge, d'endroit, de famille, enfin de tout je crois. Cette nouvelle certitude est-elle fondée, n'ai-je pas ma place en ce monde ? J'aimerai, encore cette foi, me tromper. Mais alors, qui suis-je ? Que dois-je faire ? J'ai honte, j'ai peur. Je pleure et je ne sais âs à qui avouer ceci car je ne sais pas qui peut entendre cea. Je tourne en rond, je prie, je pleure, j'agonise.

Ce n'est pas ça la vie, n'est-ce pas ? Ce n'est pas ça... Dis moi que ce n'est pas ça, que je trouverai ma place, un jour. J'attends, j'espère. mais c'est dur, quand le passé tourmente le présent, de croire en l'avenir. Mon futur semble bien incertain.

Etrangère, je me sens étrangère, et si je répond ce que je pense à la question du professeur : "Que ressent le personnage? ". J'ai l'impression de dire mes sentiments les  plus intimes en me demandant " Qu'est-ce que les gens vont dire?". La question qui tue, comme une réponse inatendue à mes peurs. Et cette questions colle si bien a la réalité, tellement dérisoire et pourtant tellement réel.

 Je me sens comme une extraterrestre.

 

Je marche, plus rien n'éxiste, seulement la ligne imaginaire que je suis... Je suis au bord du trottoir, comme je suis au bord du gouffre. Les images de ma vie se mélangent dans ma tête, se bousculent dans mon coeur.

J'en ai le tourni.

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19 novembre 2011

L'oubli

L'oiseau d'or

Réveille la folie qui me dévore

Le doute et le dégoût disparaissent

Lorsque le déni me caresse

Le monde m'a persuadé d'une réalité faussé

Mon âme respire une liberté rêver

Asséchés les pleurs amers

Derrière un sourire de fer

Rire de tout, rire de rien

Comme les fleurs s'épanouissent

                                  Et se fanent

Du mouvement lent et lisse

                                  De l'oubli

L'importance est éphémère

                                  Et le coeur se tait

Plus de paradis, plus d'enfert

                                  Et la peur s'y plaît

Le sens n'éxiste plus

Et les réponses resteront perdues

Le monde tourne sous le vent

De l'oubli qui s'étend avec le temps

Les responsabilités et souvenirs s'enfuient

Car l'esprit lâche coule dans l'oubli.

19 novembre 2011

AMOUR

Sur mes lèvres, un petit goût sucré

Dans mes rêves tu es venu mettre ton grain

Dans mon coeur je goûe ta saveur, le plaisir d'aimer

Tu es a mon goût, je te veux près de moi chaque matin.

 

Tu n'es que douceur, je sens ton corps sur le mien,

Tes caresses son tendres, avidement tu m'embrasses,

Tes lèvres sont douces, nos langues s'enlacent

Ta peau est douce, ton corps est chaud, reste jusqu'à demain.

 

Nous dégageons un subtil parfum,

L'essence de l'être, l'odeur de chacun,

Suave et plaisante, unique et sensuelle,

Je te sentirais jusqu'à te posséder, sage cruelle.

 

Tes paroles sont celles que j'attends,

A mon oreille elles suspendent le temps,

Tu es l'homme qui me comprend,

Qui sait ce que j'aime et me surprend.

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